- Shade of a Doll - { Pv Caym }

" Crois tu qu'il va nous rejoindre ? "

Il fait noir dans cette pièce, on peut à peine distinguer où se trouve cette petite fille qui vient de parler. Eclairée par la faible lueur d'une bougie, elle est bien difficile à voir, mais surtout, on ne saurait dire à qui elle vient de poser cette question. Elle est seule dans cette pièce, seule assise par terre dans une belle robe blanche, elle tourne le dos à la porte et pourtant sa voix s'est fait entendre, il n'y a personne, personne d'autre qu'elle et ce sourire qui raisonne dans sa voix claire, elle est toute seule, et elle reprend la parole.

" Je pense qu'il n'a plus envie de jouer...
C'est bien triste "

Elle laisse un petit rire lui échapper, elle tourne doucement la tête pour poser un regard enfantin sur quelque chose qui se trouve plus loin, dans un coin de cette salle obscure. Peut être est ce la personne à qui elle parle, peut être cette personne est elle simplement difficile à voir à cause de l'unique éclairage de cette pièce. Mais aucune réponse ne vient, alors elle se lève, gracieuse et douce, prennant la chandelle dans sa main gantée. Quelques pas, elle s'approche du coin qui laisse doucement aparaître l'esquisse d'une présence. Un pied nu, une jambe, il est là... Le petit garçon.

" Nous nous amusions tellement... "

A nouveau, elle rit. Ce petit rire discret et enfantin, si agréable à entendre, si doux... Elle approche la flamme de la bougie du visage du garçon et enfin on peut le voir... Ca ne peut pas être à lui qu'elle parlait, puisqu'il est maculé de ces tâches rouges, puisqu'il ne fermera plus les yeux, jamais...
Dans la main de la petite fille, une poupée. Une jolie poupée de porcelaine dont la chevelure aux belles boucles blanches est semblable à la sienne. Posant doucement la chandelle sur le sol, à côté du garçon dont le regard vide s'est égaré dans le noir, elle soulève tendrement la poupée en lui souriant. Elle est tellement adorable, cette petite fille enjouée, comment pourrait on lui en vouloir, comment pourrait on croire que ce corps assis dans un coin est là par sa faute ? Elle semble si douce, si caline.

" Peut être devrions nous le laisser, avant qu'elle ne revienne. "

Serrant la poupée contre sa poitrine, elle reprend la bougie sur le sol et s'avance lentement vers la porte. Elle adresse un geste de la main au petit garçon immobile et puis elle quitte la pièce, paisible et souriante.

Dans le couloir, la lueur de la flamme croise quelqu'un, une vieille femme. La petite fille la contourne sur la pointe des pieds, et puis s'en va en sautillant, semblant comblée de ne pas avoir été vue. La vieille femme était allongée sur le sol, baignant dans une mare rouge.

Un peu plus tard, la petite fille descend un escalier sur la pointe de pied, pour ne pas faire de bruit. Arrivée en bas elle jette un coup d'oeil dans une pièce où une télévision est allumée, deux personnes la regardent tandis qu'un filet de sang glisse de leur gorge, elle passe derrière eux sans se faire remarquer, le tapis est tâché de rouge, il faudra le nettoyer quand ils se réveilleront... Pour le moment, surtout, elle ne veut pas être vue, elle ne voudrait pas être punie, cette petite fille. Elle atteint la porte d'entrée, personne ne l'a remarquée, elle en est bien heureuse.

Ouvrant la porte, elle pose son pied chaussé d'une jolie botte noire sur le sol. Sa robe d'une belle couleur blanche est un peu tâchée, mais pas beaucoup, ça ne se verra pas. Laissant la bougie tomber sur le sol de la maison, la flamme embrase doucement le tapis du hall d'entrée, elle ferme doucement la porte derrière elle, émet un petit rire, fière d'avoir réussi à quitter la maison. Elle s'en va en sautillant gaiment, comme n'importe quelle petite fille le ferait après avoir accompli l'exploit de sortir de chez lui sans permission. Il fait nuit noire, elle ne semble pas s'en préocupper.

Au bout de quelques minutes, la petite fille atteint un parc qu'elle connait bien. Elle choisit de s'assoir sur un banc, elle a toujours le sourire aux lèvres, sa poupée poser sur ses genoux. Elle regarde les étoiles qui brillent dans le ciel, heureuse. Au loin, on peut entendre les sirènes des pompier qui s'approche. Elle se met à rire gentillement.

À l'instant ou les rideaux ainsi que les lumières se fermèrent un torrent d'applaudissement s'abattit sous le chapiteau. Il semblerait que comme toujours le spectacle était une réussite totale! Évidement la soirée était encore jeune et il y aurait d'autre numéro, mais le siens venait de se terminer en beauté. Les enfants adoraient particulièrement son numéro de marionnettes géantes. Plus grande que nature! Elles n'étaient pas facile à contrôler, mais cela en valait la peine! À sa connaissance il était le seul à savoir manier d'aussi grand pantin avec comme seul aide son propre corps!

* Voili voilu voila! Une foiiis de plus je faiiis malheur! C'est la deuxième fois que je donne ce numéro. Je vais bientôt devoir plancher sur un nouveau projet! Dans le monde du cirque il faut savoir... Savoir... Savoir... Innover! *

Il passa au coté du Grand Silencieux, c'était à son tour, ce soir il allait démontrer sa force en prenant éléphant dans chaque main et les soulever, la routine quoi! Cet homme était fort impressionnant et le mot fort était peut-être à revoir! Dison que le mot manquait de puissance pour un tel homme. Finsternis était une troupe de cirque qui de toute manière était composer de gens fort étrange quoi que cela était une question de perception!

* Tente de ne pas parler! Celaaa serait foooort domaage si le publiiic perdaient laa tête! Ah Ah Ah! T'a vu leee jeu de mot? Aaaaah Aaaaah Aaaaah! Bon sa vas je meee taiiis!*

Caym salua son vieil ami d'un signe de tête, le rideau s'ouvre, l'hybride entendit un autre torrent d'applaudissement à l'instant ou le Grand Silencieux entrait sur scène alors qu'on le présentait au puplic. Le rideau se referma plongeant à nouveau le marionnettiste dans le noir.

Cette nuit l'hybride ne resterait pas pour voir les autres numéros. C'était un des rares moments qu'il avait pour pouvoir s'éloigner du groupe et finallement redevenir lui-même, le moment ou il cessait de jouer un rôle.

* Le moment de retirer le masque! Eeeee... Ou plutôt de le remêtre! C'est compliquer cette insertion! Mais ce n'était pas comme si je ne me cachait pas lorsque je porte mon masque... Que je le porte ou non, je joue un rôle. Mais pas cette nuit, cette nuit je serais seul et je pourrais être moi-même sans inquiéter les miens et attirer l'attention des grands de ce monde sur moi. *

Il sortit du chapiteau sachant que quelqu'un l'observait, c'était probablement Kido. Il le surveillait comme s'il voulait le protèger de quelque chose, c'était étrange venant de la part d'un être coincer dans le corps d'un enfant, mais Caym savait très bien que tout comme lui, Kido avait une part caché.

* Je n'es pas à m'inquiéter, il ne me suivra pas cette nuit, il sait que j'ai besoin d'être seul. C'est bien beau tout cela, mais ou allé! *

C'est alors que comme par enchantement ses yeux croisèrent un lampadaire éclairant faiblement un parc... Sa destination était trouvé cependant son regard continua d'airé. Il n'y avait personne, absolument personne...

D'un pan de son vêtement ample il sortit un masque blanc décorer sur le coté droit de motif rouge. L'expression affreusement dangereuse du masque le fit soupirer, le masque le fixait il était temps.

'' Lorsque le rideau tombe, le monstre sort de l'ombre. Lorsque la nuit tombe, le monstre sort de sa tombe. Qu'il en soit ainsi, Caym Abaddon je te somme de reprendre ton apparence légitime. Renie le mensonge et fait face à la vérité. ''

Il mit le masque. Un bourasque souleva ses vêtements, son corps se transforma, sa chaire prit une teinte de blanc laiteux, ses cheveux roux s'allongèrent jusqu'à sa taille, ses doigts se crochèrent légèrement alors que leur bout devenaient griffu. Un léger râle s'éleva du masque en même temps qu'une sorte de brume.

'' L'illusion à été relever, le mensonge nié, la vérité reprend son dut tel est la loi du masque. ''

La voie de Caym donnait l'impression qu'il parlait toujours en double, c'était la l'un des effets du masque, ceci étant dit, il était claire que cela produisait un effet légèrement très comment dire? Démoniaque lorsqu'il parlait! C'était impressionnant.

Marchant maintenant vers le parc, il pouvait sentir le vent nocturne sur ses mains. Il n'avait plus de visage, seulement un masque, l'ironie voulant que la vérité le force à se cacher derrière un masque.

Il entendait des sirènes au loin, regardant dans la direction dans laquelle les véhicules se dirigeaient l'hybride aperçu une colone de fumé, un feu.

* J'espère que ce n'est quand même pas mon cirque qui à mit le feu à la baraque! Ahahaha un autre superbe jeu de mot! Mettre le feu à la baraque, il y a un feu! Aaaaahh, je me demande qui j'essaie de convaincre que c'est drôle? Moi peut-être?*

Son grand manteau blanc voletait autour de lui, il offrait un splendide contraste avec la noirceur de la nuit. Son regard vagabondait dans le parc, il recherchait un endroit ou s'assoir pour mieux réflechir.

Un rire déchira le silence du parc, un rire d'enfant et par l'intonation Caym déduisit qu'il provenait d'une petite fille. Un rire si crystalin et pure, il semblait trop parfait, même pour un rire d'enfant, mais qui diable pouvait rire de cette manière, de cette manière si... Si... Envoutante?

Son regard prit finalement racine, plus de vagabondage. Il regardait l'enfant assise toute seule sur un banc, enfin seule, elle était accompagné d'une poupée...

* Poupée, pantin, marionnette... Seule hein? *

Caym passa derière un arbre se trouvant dans le parc, son menteau dépassait largement et c'était peut-être voulu qui sait...

* Tu auras droit à un spectacle gratuit petit! Que pour toi ce soir, ta poupé prenne vie! *

Il leva une main et de celle ci Endloser Faden sortit, un seul fil, doucement il rempa sur le sol. Le fil atteignit la poupée qui instantanément tomba sous le contrôle de l'hybride. Endloser avait pénétré chaque membre du jouet pour l'articuler de l'intérieur. Elle se leva, se tourna vers la jeune fille, tourna légèrement la tête sur le coté.

* Maintenant ma petite, je vais copier la sonorité de ton rire pour créer la voix de ta poupée, le son traversera Endloser Faden pour finalement sortir de la bouche de la poupée, c'est magnifique non? Mon art est sans limite. *

'' Bonsoir'' Fit la poupée

'' Tu veux jouer avec moi? ''

* Lorsque le rideau se lève et que la lumière brule de part sa splendeur icandesente sol, seul le pantin continue insatiablement. Que le spectacle... Commence!*

Et c'est alors que les rayons de la lune frappairent la poupée..

La petite fille semble attendre, adorable enfant patiente et douce. Elle reste là, assise sur son banc dans sa belle robe blanche, ses pieds ne touchant plus le sol par sa petite taille, partageant un instant de silence avec sa poupée, son miroir inanimé.

Cette soirée lui fut bien amusante, et déjà elle pense à ce qu'elle pourra faire désormais pour se distraire. Petite fille n'aime pas s'ennuyer, et si partager un instant de calme avec sa poupée lui est toujours plaisant, elle n'en a pas moins besoin de rencontrer d'autres activités qui calmerait ses désirs, ses envies, ...

Mais doucement, l'inanimé s'éveille, se retourne, regarde l'enfant qui ne peut comprendre ce qui se passe. Sa petite poupée, la voilà qui bouge, gesticule et prend vie. N'est ce pas un merveilleux moment, pour une petite fille ? Elle ne le sait pas, elle regarde sans rien dire, elle ne sourit plus que du bout des lèvres, elle est surprise et ça se lit dans son regard rougoyant, elle la regarde, et elle attend. Rien de plus

De toute façon, que pourrait elle faire de plus, face à cet petit objet qui a pour elle tant d'importance. Elle ne peut s'en éloigner, elle ne peut pas le craindre, elle peut juste l'observer vivre, sans chercher à comprendre puisqu'il est inutile de croire en l'existance de quelque chose, lorsqu'on y fait face...

Petite poupée la salue, elle lui demande de jouer. Cette voix, cette poupée est elle donc vraiment semblable à elle, par ses paroles, par sa voix, par son apparente beauté enfantine ? Ainsi elle ne s'était pas trompée, il s'agit réellement d'un miroir inanimé, bien qu'en cet instant la poupée marche, parle et demande pour jouer.

La jeune Samaël ne semble pas inquiète, ce n'est pas la peur qui l'étreint mais bien une curiosité qui lui semble impossible à ne pas exprimer. Tant de fois elle avait compris les réponses muettes de ce jouet, tant de fois elle lui avait offert une part d'elle même en écoutant ce silence qu'elle lui offrait. Et désormais, petite poupée se mettait à parler, petite poupée désirait jouer... Gentille petite poupée, que peut il bien te prendre d'ainsi t'animer ? Mais quelle importance, puisqu'il est moyen d'en profiter...

La main gantée de l'enfant se lève doucement, caresse la joue de sa belle poupée et lui sourit. Peut être qu'un adulte aurait prit peur de la poupée, sans doute aurait il cru à de la magie noire, à l'annonce de sa mort, mais Samaël n'est pas une adulte, Samaël voit seulement sa jolie poupée qui lui demande de jouer avec elle. Pourquoi serait ce si anormal que ça, après tout, puisqu'elle le voit ? Même les rayons de la lune qui se posent sur sa poupée semblent lui donner raison...

Prennant la poupée dans ses bras, elle la pose à côté d'elle sur le banc, puis se lève et se retourne en laissant virevolter sa belle chevelure derrière elle. Ce mouvement à lui seule semble renfermé tant de grâce qu'il est bien dur d'en détourner les yeux. Cette petite fille est si belle, avec son sourire comblé et l'étincèle de surprise qui illumine toujours ses yeux.

Tout doucement, petite fille s'accroupit pour que son visage arrive à la hauteur de son amie. Elle la regarde dans les yeux, un grand sourire aux lèvres.

" A quoi veux tu jouer ? "

Ainsi la voilà qui s'adresse à sa poupée une nouvelle fois. Toujours avec cette même innocence dans la voix, cette chaleur et une pâle douceur qui s'en échappe. La poupée va lui répondre et elle en est ravie. Car si la belle poupée de porcelaine aurait effrayé les adultes, la jeune Samaël, elle, sait qu'elle va bien s'amuser.

Baignant sous le doux éclairage lunaire, le masque de l'hybride se déforma légèrement alors que son sourire prenait de l'empleur. Il était fort étrange d'observer un masque se déformer cela était normalement statique, figé. Le fait était que lorsqu'il était question de Caym, toute question était justement futile, pourquoi chercher des réponses la ou il n'y en avait pas? Tel était la question! Ou peut-être pas, mais une chose était certaine, c'est qu'il y avait beaucoup de question et si peu de réponse!

* Je me demande tout de même ce que fais une si jeune enfant toute seule à cette heure, peut-être qu'elle est justement très seule... Peut-être n'as-telle pas de famille? Peut-être qu'elle aussi seul que je l'es été moi-même... *

Le tour de magie avait fonctionner à merveille. L'homme croyait que son art était d'une beauté incroyable, mais comment pouvait-il se douter de la réaction de l'enfant? Après tout ce n'était pas à tout les jours qu'elle devait voir sa poupée s'animé et lui parler. Certainement, une majorité de gens auraient eux peurs, mais elle, elle semblait trouver normal de voir sa poupée en vie et cela était...

* Grandiose! Elle aime mon tour! Oh certe elle ne sait pas que je suis la cause, mais cela prouve que mon tour est réeussi. Alors si c'est le cas... Je me dois de poursuivre alors! Si je puis procurer amusement même dans cet état c'est une bonne chose non?*

La petite fille observait sa maitresse qui était maintenant à sa hauteur. Elle cligna des yeux et souris. Oui oui, Caym contrôlait le visage de la poupée il était certe délicat de faire bouger ce qui était figé, mais il utilisait le même procédé qu'avec son masque, cela rendrait son tour comment dire? Plus expressif!

Poupée: '' Je voudrais... Jouer à la cachette! "

Elle se leva et sauta sur le sol et courrut bers l'arbre de Caym, lorsqu'elle passa à ses cotés, il l'attrapa et la cacha sous son manteau.

* Acte 2, elle aime mes tours, voyons voir maintenant si elle supporte mon apparence. Si c'est le cas et qu'elle est effectivement aussi seul que je le crois, je la prendrait avec moi. *

Et c'est toujours en baignant dans cette lumière lunaire qu'il ne bougea pas, attendant que la jeune fille le trouve alors que le sourire afficher sur son masque reprenait sa vrai forme, que la vérité soit...

Quel tableau d'une étrange beauté, que de voir cette petite poupée cligner des yeux et adresser à son amie un sourire aussi pur que ne l'est le sien. Samaël était heureuse, petite enfant toujours si seule qui peut enfin voir ce qu'elle avait toujours cru... La vie dans les yeux de sa poupée.

La poupée se met à parler, toujours cette voix si semblable à celle de la petite fille qui laisse ce sourire toujours présent sur ses lèvres envahir tout son visage, ses yeux étincèlent de plaisir, elle voit devant elle sa poupée qui marche, saute et s'éloigne, comme n'importe quel enfant le ferait, ce n'est plus un jouet, cette poupée est désormais imprégnée de vie, Samaël en est enchantée.

Lorsque son amie à rejoint la cachette dont elle parlait plus tôt, petite fille se redresse doucement, se retournant avec une lenteur envoutante.

Tout d'abord, elle laisse son regard dérivé dans le parc, trainant ses yeux d'un rouge exaltant sur les parcelles obscures de ce lieu jusqu'à ce qu'elle découvre que dans le noir, la blancheur pure de sa robe n'est pas seule à attirer l'attention. Derrière cette arbre, un voile blanc, un manteau sans doute, mais ce manteau n'est sans doute pas seul... Samaël observe, son sourire doucement s'efface tandis que sa chevelure danse dans les vents qui soufflent...

Un pas, petite fille s'approche.

Dans son regard, la curiosité, la surprise, l'enjouement... Déjà sa poupée semble s'égarer dans son esprit d'enfant. Le moment présent, la présence d'une personne, l'envie de savoir, de comprendre, tout ça dépasse le sourire que lui a offert sa poupée.

Deux pas, l'enfant laisse un sourire border le coin de ses lèvres.

Sur son visage d'une diaphane splendeur, l'impatience de savoir, les traits adoucis par son regard obsédé par l'instant présent, ses lèvres d'une belle couleur rougeoyante succombant à une légère plissure redévoilant un sourire plus tôt abandonné.

Trois pas, puis quatre, puis cinq, la voilà qui atteint cet arbre, sans jamais le contourner pour y découvrir cette personne qui la captive par sa présence en ce lieu. Petite fille est bien curieuse, mais veut se montrer patiente, elle veut profiter de toute la beauté de ce drapé blanc qui danse dans l’air, elle veut y deviner la taille, la corpulence, le visage et le regard de celui qui depuis sans doute un moment l’observe sans se laisser connaître.

Enfin, l’enfant contourne l’arbre, elle croise se regard, reste muette face à cette splendeur qui lui cache le visage de son nouveau jouet, car en effet, elle ne le voit que comme un jouet parmis d’autre, une personne qui existe pour la divertir et pour nulle autre raison. Son souire s’élargi subitement, elle s’approche plus près encore, devant incliner son innocente tête vers l’arrière pour ne pas quitter du regard ce masque qui, sans lui adresser le moindre sourire, ayant plutôt pour but d’attirer une frayeur qui rend plus qu’euphorique la petite fille, la laisse rêveuse.

Désormais, les paroles de la poupée comme son beau sourire sont bien loin, elle le voit, elle le désire, elle compte bien en devenir la seule maîtresse, de ce jouet là…

Le temps s'écoulait d'un lenteur à n'en faire pâlir une tortue. Certes le temps n'étant qu'un concept inventé par l'homme, il était dure de concevoir que le temps pouvait ralentir. Enfin c'est c'était ce que la croyance populaire voulait, mais le temps était vivant... Cependant, en cette nuit, le ralentissement n'était qu'une impression que l'Hybride percevait. Combien d'heure c'était écouler depuis qu'il jouait avec la poupée de la jeune fille? Des heures, non des secondes. Avait-il à se point peur de se montrer sous son vrai jour? Non ce n'était pas de la peur, c'était de l'excitation. Elle fleurissait en lui, il était si impatient qu'il avait envie de sortir de sa cachète d'un seul coup!

* Depuis si longtemps... Je ne me suis jamais montré à quiconque à l'exception de Finsternis depuis trop longtemps. Je me sent devenir euphorique! La vérité, la vérité, pas un mensonge, la vérité! J'ai soif de vérité! Cette enfant me permettra peut-être d'être vrai, qui sait? Peut-être joindra-t-elle ma famille, Finsternis? Peut-être ais-je trouvé une autre personne qui m'acceptera pour ce que je suis? Remarque elle ne sauras jamais qui je suis intérieurement, mais j'ai besoin de ma part de mensonge... Si elle aime la vérité alors elle me suivra et je trouverai certainement des arguments pour mon débat intérieur vérité contre mensonge, n'est-ce pas excitant? *

Ses sens exacerbé captait le doux son des pas de l'enfant, elle était proche, si proche... L'odeur qu'elle dégageait dérangeait ses sens de plus en plus, quelque chose chez elle le perturbait au point de l'exciter, oui il pouvait le sentir, elle était...

* Comme moi! Je le sent! C'est une hybride, mais ce n'est pas tout... Elle est comme moi! Comme moi... Je le sent, l'ange et le démon en elle, le métisage ultime... Une fleure rare! Comme moi, comme moi! Il y en a d'autre! Je ne suis pas le seul! Comme... Moi! *

C'était le comble! Le temps ralentissait de plus en plus et soudainement, il se stoppa. Son regard jaune croisa celui de l'enfant, pas un seul doute, elle était bien comme lui. Caym s'enivrait de cette odeur, de cette présence, de son regard... Cette petite fille était pour lui la clé de tellement de réponse...

Le temps avait reprit son cours normal, il n'y avait que l'enfant et lui face à face, elle l'observait en souriant, elle n'avait pas peur, non, dans les yeux de la jeune fille, l'hybride ne distinguait qu'une seule chose... L'envie.

La poupée grimpa sur l'épaule de Caym et regarda sa maitresse en souriant, elle ne parla pas, le seul bruit était celui que produisait le manteau de l'homme dans le vent.

* Sa mère est une Fleur cela est évident. Je peu le voir par la fleur dans ses cheveux. Je me demande à quel Faction son père appartiens ou appartenait. Quoique, cela m'importe peut! Cependant étant donner le fait que je suis certain de l'une de ses origines... *

Il s'accroupit pour être à la hauteur de l'enfant. Son regard la parcourait très rapidement, identique à sa petite poupée... Sa double voix rauque s'éleva alors.

'' Bonsoir Seika. ''

Fleur fine, c'était la définition du nom qu'il lui avait donné, l'homme adorait donner des noms au gens qu'il rencontrait. Évidement la jeune fille ne comprendrait probablement pas, mais cela lui était égale, il lui dirait bien un jour.

'' C'est une belle petite poupée que tu as la, elle te ressemble beaucoup, tu dois l'aimer, j'aime beaucoup les poupée moi aussi...''

'' Je leur donne vie. ''

La poupée fit une élégante révérence à sa maitresse alors que Caym en exécutait une lui aussi, puis elle sauta dans les mains de l'homme qui la tendit à sa propriétaire.

Petite fille patiente mais s'impatiente, elle regarde ce jouet comme une enfant face à ce dont elle a toujours rêvé, il est immense, il possède une odeur qui semble étrange à l'enfant bien qu'elle ne se pose pas de question, et ce masque sur son visage renforce en elle l'impression d'être face à une marionnette, la belle marionnette qui l'oberve sans dire un mot, le beau jouet qui semble réjoui de découvrir en la demoiselle l'absence de peur, un sourire rayonnant, une envie débordante...

Subitement, petite poupée apparaît, la jeune Samaël détourne le regard du masque pour s'éprendre de son amie de toujours, elle l'a trouvée, elle a gagné le jeu. Elle la regarde et semble heureuse de toujours la voir en mouvement, puis... Il se penche...

La petite fille reste immobile, elle ne prend pas peur, elle se contente de regarder le masque qui s'approche de son visage. Un adulte sans doute aurait voulu retirer cet objet pour mieux voir la personne qui lui fait face, mais les enfants savent qu'un jouet reste toujours plus beau quand on ne le sépare pas de ses accessoires. Et puis ce masque la captive, elle s'éprend des ses couleurs, elle pourrait presque le croire vivant. Les deux yeux jaunes la fixe, les deux rubis de l'enfant se font enjoués, toujours aussi envieux.

Une parole est adressée à la petite, peut être même deux... Elle ne saurait dire la raison pour laquelle deux voix s'échappent des lèvres de l'homme, mais elle n'en craint rien, elle est incapable de craindre, sans doute trop naïve ou orgeuilleuse, sûrement trop inconsciente de ce que peux représenter la personne qui lui fait face.

Cependant, Seika... Elle s'en est rendu compte sans le comprendre, c'est le prénom qu'il lui a attribué. Ce que celà veut dire, elle n'en sait rien, elle ne s'en fiche pas mais n'y fait pas plus attention que ça, et pour cause, il se remet à parler...

Sa poupée est bien belle, elle le sait. La petite se réjouit qu'on lui dise qu'elle lui ressemble, non pas car c'est un compliment mais bien parcequ'elle en est fière, cette poupée, son miroir précédemment inanimé qui désormais lui fait révérence tandis que les yeux de l'enfant s'illumine d'entendre qu'il est l'auteur de sa vie. Petite fille n'y pensait pas, elle espérait peut être que cette existence soit réelle, mais de savoir que ce pouvoir existe, elle ne peut s'empêcher d'en être euphorique. Ainsi peut être que ce jouet pourrait lui apprendre bien des choses, s'il donne vie aux poupées, elle apprendra à donner vie à ses créations...

La poupée s'élance, se retrouve dans les mains de l'homme qui la tend à Samaël. Sans hésiter, la petite fille tant les bras pour l'acceuillir et la serrer contre elle. L'homme toujours accroupi devant elle reçoit un sourire, un sourire peut être épris de quelques sous entendu... L'enfant l'a désormais décidé, elle compte bien rester avec cette homme qui donne vie aux poupées, il ne saura lui échapper... Ses jouets ne lui échappent jamais ...

Serrant sa poupée contre elle d'un bras seulement, elle tend doucement sa main libre vers le visage de l'homme. Le bout de ses doigts se posent sur le masque qu'elle caresse avec un grand sourire, elle veut juste le toucher, juste le sentir contre son gant noir, jamais contre sa peau... Sa main posée sur la joue de l'homme, elle le regarde droit dans les yeux, lui sourie, lui affirme dans son silence qu'elle ne compte pas le laisser partir... Pas sans elle...

Se fut électrisant. Personne ne touchait jamais son masque, personne n'avait le droit de toucher son masque. C'était bien plus qu'un objet c'était l'une des choses les plus précieuses à ses yeux... Le masque de Caym était en quelque sorte la seule chose qui le maintenant en vie et qui lui permettait d'être lui-même. Il avait besoin du masque et le masque avait besoin de lui, c'était son âme... L'enfant avait touché à son âme. Les seuls être qui lui avait touché n'avait pas aimé la réaction de l'hybride, mais cette fois il n'en fut pas ainsi. Il ne s'énerva pas. Elle avait le droit de toucher le masque, elle fessait partie des rares à pouvoir le faire et pourtant il ne la connaissait pas, il ne savait pas qui elle était, mais malgré cela, elle avait le droit.

Elle ne se contenta pas seulement de le toucher, la jeune fille caressait littéralement le masque, Caym pouvait sentir le toucher de cette dernière, c'était si doux, si agréable. Il se produisait chez lui un étrange sentiment de bien être autant physique que psychologique...

Puis elle s'arrêta, sa main ne le quitta cependant pas. L'enfant lui fit un regard et un sourire qui voulait tout dire. Il aurait même du le comprendre bien avant. De toute manière, même si elle n'avait pas voulu venir il l'aurait probablement enlevé. Après un tel contact il ne pouvait revenir en arrière.

Il coupa le contact en se relevant. L'hybride ouvrit son grand manteau pour montrer une collection de diverse poupée, trois d'entre elles furent choisient. Il y avait un petit Caym, un petit Kido et une plus grande poupée de grand homme vêtue de bleu. C'était trois membres de son cirque.

'' Je te présente Caym, Kido et le Grand silancieux. Veux-tu voir un de mes spectacles? ''

Les trois pantin s'animèrent, chacun fit une révérence à l'enfant avant de se tourner vers le vrai Caym.

Petit Caym: '' Puis-je avaler des gens pour les vomir ensuite? ''

Petit Kido: '' Non Caym! Arrête d'avaler toujours des gens pour les vomirs merde! Ra le bol de tes truc pas net! ''

Petit Grand Silencieux: ''...''

* Je crois que le pire dans cet histoire c'est que sa représente bien une conversation normal et habituel que j'ai avec ses deux la... Ah ah ah... Aaaaaaaahaaaaahaaaah! *

Le mini Caym commença alors à faire n'importe quoi alors que le petit Kido lui criait après.

'' Ooooooh.... Désoler pour l'étrange spectacle, je neeeee suuuiiissss pas du toooout cooooommeeee cela! ''

Il cacha alors le mini Caym tout en sifflotant.

Petite fille ne s'inquiète pas du geste de recul de l'homme qui lui fait face. Elle n'a jamais craint les bétises qu'elle pouvait faire, pourquoi le ferait elle aujourd'hui ? Pourquoi avec lui plus qu'avec un autre. Il n'est qu'un jouet, bien qu'il soit pour le moment le plus interessant qui ait croiser sa route, hormis bien sûr sa chère poupée dont elle tient la main sans jamais oublier que quelques instants plus tôt, elle lui adressait la parole. Elle ne l'oubliera jamais, jamais elle ne laissera partir cet homme qui lui offre ce qu'elle à toujours désiré. La vie, la mort, un contrôle total sur l'inanimé. Elle désire le pouvoir, elle veut jouer avec n'importe quel objet mais pas seulement, elle veut les diriger, leur ordonner des choses et qu'ils obéissent... Elle veut les voir détruire, les voir tuer, elle veut qu'ils soient à ses ordres et que jamais ils ne soient capable de ne pas respecter ses désirs. Ses jouets, elle les veux siens et rien de plus, mais le jouet qui lui fait face, elle n'a rien à lui ordonner, elle l'admire, elle en est charmée, il lui offre un spectacle. La petite fille adore les spectacles, ses yeux s'illuminent en voyant aparaîtres les trois marionettes. Son regard s'arrête nettement sur celle qui ressemble trait pour trait à son jouet. Ce masque est aussi beau en miniature qu'il ne l'est devant le regard de cet homme. Curieuse, elle observe les autres. Kido ? Ce nom ne lui inspire rien, elle le fixe et ressent comme quelque chose de malsaint, ce jouet ne lui plait pas, elle ne lui trouve aucun charme, aucune attirance puérile. Poupée sans interêt il mériterait d'être abimé, maltraité... Peut être même détruit mais elle ne le ferait pas, cet homme semble tenir à ses marionnettes, elle s'abstient, elle le retient, ce visage, ces traits qui lui semblent si prétencieux. Elle détourne le regard avec quelque chose qui ressemble à de la colère, peut être même de la jalousie. Le dernier ne l'interesse pas plus que ça, il n'est pas dépourvu du charme qui s'offre au corps de tout les jouets mais elle ne s'y attache pas pour autant. Son nom, il est silencieux. Le silence n'est pas drôle, c'est le vide du son, et le vide elle ne le supporte pas. Ainsi repose t elle sans tarder son regard sur la belle marionnette, celle qui l'interesse, celle qui tout a coup s'anime pour s'adresser a cette autre marionette. Manger et revomir les gens ? En voilà une drôle d'idée, et c'est bien ce qui plait à la demoiselle, c'est drôle et c'est assez dépourvu de gentillesse. Tout a fait ce qu'elle attend de ses jouets.

Son détachement envers le petit Kido s'affirme quand elle l'entend parler, il donne des ordres, il empêche de faire le mal, et ces paroles n'ont aucune classe, il est vulguaire, il est autoritaire alors qu'il n'a pas à l'être. Cette marionette, elle se retient de lui faire subir le sort qu'elle mérite. Elle lève les yeux un instant et admire le regard caché de l'homme qui lui fait face. Non, elle ne peut décidément pas briser ce jeu qui l'énerve, c'est une étincelle qui brille dans les yeux de son jouet vêtu de blanc. Il est attaché à ses poupées, elle refuse de blesser cet homme, ce jouet ne doit jamais être esquinter, elle ne se le pardonnerait pas. Il est si beau, elle ne peut se permettre de laisser quiconque l'abimer ou lui faire un mal quelconque.

Soudain, il s'adresse à elle. Pas du tout comme lui ? Elle en doute, cette marionette qu'il cache lui plait, elle le désire tout autant qu'elle désire la version grandeur nature. S'approchant à nouveau de l'homme, elle lui offre un sourire enfantin, un de ces sourires qui attendri, qui ne laisse pas la possibilité du moindre refus. Etrange capacité qu'offre l'enfance, il est bien dur de résister à une demande, à un geste. Et puis tant de couleurs qui dansent dans ses yeux, elle est si belle.
Tendant la main, elle pose la poupée sur le sol tout en fixant l'homme comme pour l'inviter à faire participer son personnage. Elle aussi veut agir, elle aussi veut faire partie du spectacle, elle veut connaître cette marionette qui se fait appeller Caym. Lachant sa poupée sans crainte, elle se recule doucement sans détacher son regard de l'homme, ce qu'elle attend de lui il ne peut que le deviner, elle est si expressive cette petite. Mais sait il seulement comment est le personnage du spectacle ? Sans doute va t il le créer aussi innofensif qu'un enfant, aussi attendrissant qu'une peluche. Pourtant dans le coeur de la demoiselle, c'est l'envie de voir son personnage blesser Kido qui l'anime, encore une fois cette personalité destructrice prend le dessus de son esprit, elle a beau tenter de calmer son envie, elle ne désire que se débarasser de cette marionette qui l'agace, qui prend la place qu'elle voudrait occuper, qui donne des ordres à SON jouet. Comment peut il se permettre de vivre, ce stupide pantin qui ose s'approprier les affaires de la demoiselle. Quelle prétention peut il posséder pour ainsi défier la demoiselle dans son coffre à jouet.

Patiente, elle attend de voir la réaction de l'homme, sachant pertinement qu'il ne peut lui refuser sa participation au spectacle. Après tout sa poupée à tout autant sa place sur le piedestal que ce freluquet de Kido. Lachant enfin son adorable jouet des yeux, elle dépose son regard sur cette pauvre marionette qui cause tant de tort à l'esprit venimeux de la jeune demoiselle. C'est de la colère que présente la couleur du regard de la belle, bien qu'elle ne s'en rende pas vraiment compte. Elle n'attend qu'une chose... Voir son miroir inanimé vivre pour qu'il s'offre ce qu'elle se refuse. Ecraser ce jouet idiot !

Et alors il vit le regard de l'enfant. Il y avait cette flamme de désir qui ne cessait de bruler. Cette flamme qui ne voulait s'arrêter de se consumer. Un désir dévorant, dévastateur. L'enfant avait soif, mais soif de quoi? Cette expression si charmeuse, se visage si beau, si parfait... Des yeux si grand, tellement profond qu'il était facile de s'y noyer, de s'y perdre à tout jamais. Elle voulait possédait quelque chose, lui peut-être? Il était charmé, complètement charmé. Jamais il n'avait vu pareille regard, jamais il n'avait vu pareille désir. Cette énergie qu'elle dégageait, cette présence qu'elle inspirait... Oh comme elle ressemblait à une poupée! Oh comme elle avait l'air douce! Mais il y avait ce paradoxe incroyable qu'offrait son regard avec une telle persistance qu'il ne pouvait passer à coté. Cette touche qui à n'importe qui aurait sut échapper, peut-être ne le savait-elle même pas. Peut-être ne pouvait-elle pas contrôler ce regard... Les yeux étaient réellement les fenêtres de l'âme, étais-ce pour cela qu'il était ainsi masqué? Pourquoi son vrai visage était-il un masque sinon pour cacher cette vérité qui s'échappait des yeux de l'enfant? Elle était si vrai malgré cette innocence que ne fessait que transparaitre ses gestes et son apparence. Oh comme il l'aimait! Il ne pourrait se détacher d'elle, de se regard...

Alors qu'il la fixait toujours, le petit Caym réapparut de derrière lui. Sa démarche était complètement désorganisé, loufoque, il tomba même une fois, se relevant en gonflant le torce, fesant mine de rien.

Petit Caym: '' Petite Seika, tu veux prendre vie toi aussi? ''

Le petit Caym tendit la main à la poupée de la jeune fille. Elle le voulait, il l'avait lu dans son regard, elle voulait voir sa poupée s'animer à nouveau et se joindre à son spectacle. Mais qu'elle personalité lui donner? Quel serait son premier geste? Comment réagirait-elle façe aux autre poupée et surtout, que ferait-elle façe à la sienne?

Petit Kido: '' Ta geule Caym! C'est une poupée! Comment t'espère lui donner vie! T'es qu'un idiot! Moi je m'en vais! Hey le Silancieu, ramène toi! ''

Petit Caym: '' Seika, Seika! Tu veux venir avec moi? Seika, Seika! Je ne pourais me détacher de toi! Seika, Seika! Dance avec moi! ''

Alors les yeux de la petite Seika s'animère. Elle attrapa avec douceur la main du petit Caym qui l'aida à se relever. Les deux poupées se regardairent un moment. Il avait décider qu'elle personalité lui donner. Il avait vu la colère dans les yeux de l'enfant face à la poupée Kido. Il l'avait ressentit et il y avait ce regard emprint de désir... Il savait très bien quoi faire.

Petit Caym: '' Seeeiika! Regarde! Regarde Seika! Je vais te montrer un tour de magie! ''

Le petit Caym entraina doucement la poupée de l'enfant jusqu'à Kido qui vocifairait toujours autant d'insulte et... La seconde plus tard le pantin Caym l'avait avalé.

Petit Caym: '' J'adoooore l'avaler! Mais regarde, regarde! Le plus drôle reste à venir! ''

Et il le vomit.

Petit Kido: '' CAYM BORDEL DE MERDE! ''

La petite Seika le frappa, elle le frappa au visage de son petit poing.

Petit Kido: '' Mais... Merde! C'est quoi cette conerie! Vas te ... ''

Et elle le frappa encore.

Petite Seika: '' Tu n'as aucun droit sur lui. ''

Elle se détourna du petit Kido pour regarder la main que le petit Caym lui tendait en riant.

Petit Caym: '' Vas savoir Doki! C'est si drole de t'avaler pour te vomir! Ahahaha! Tu vois Seika! Tu vois! Il est drole plein de vomit Kidoki! ''

'' Aaaaaah! Ouiii! C'est bien drôle! Ahaaahaaahaaaa! C'est encore plus drole en vr... Bref! ''

Si son masque se déforma, son affreux sourire s'élargissa.

'' Seika, Seika! Vien avec moi! Seika, Seika, je ne pourais me détacher de toi! Seika, Seika! Dance avec moi! ''

Et tout comme ses poupées continuaient de bouger il lui tendit la main de la même manière que le petit Caym tendait la main à la petit Seika.

En bonne spectatrice, petite fille est silencieuse, immobile, attentive à tout les faits et gestes des personnages, en particulier ceux du petit Caym. Elle n'a plus un seul regard à adressé à cette chose inutile qu'est le petit Kido, elle risquerait de lui faire mal, et de faire mal à celui qu'elle aime. Cette fois, ce n'est pas la destruction qui guidera son âme, il lui faut être sâge, attendre avec patience qu'il comprenne, qu'il exécute, que sa petite poupée puisse, pour elle, anéantir ce stupide pantin impertinant et grossier. Elle sait que ça arrivera, ça ne peut qu'arriver, la poupée prend vie... Cette vie lui a été offerte pour la destruction, pour la désobéissance, elle est Samaël, elle est cette violence dans les yeux illuminés d'une enfant, elle est ce désir dans chacun de ses gestes puérils. Et lui, Caym, il est le seul jouet qu'elle veut posséder à tout jamais, qui serait incapable de la lasser, de l'ennuyer.

Les paroles de Kido exaspère l'enfant, des ordres, toujours des ordres, elle doit faire preuve d'une grande maîtrise pour ne pas se lever, pour ne pas lui faire gouter à ses petits pieds d'enfant, pour lui permettre de continuer à vivre ne serait ce que quelques minutes. Ce n'est certainnement pas pour lui, c'est pour Caym, lui et aucun autre jouet peut se permettre de donner l'envie à la petite de faire un effort, un effort au délàs de tout ce qu'elle ait pu imaginer, de ne pas écraser ce jouet en riant, de ne pas lui signifier qu'elle est bien plus grande que lui, qu'il pourrait mourir d'un seul de ses pas et qu'il ferait donc bien mieux de se taire. Non, elle garde son mutisme, elle sourie à sa poupée qui tend la main à Caym, elle aimerait se retrouver en elle, pouvoir à nouveau caresser le corps de cette nouvelle marionnette si belle et si magnanime, mais il faut être patiente, et regarder sa petite poupée danser pour elle est bien suffisant à apaisé lentement son désir, bien qu'elle sache que la flamme ne tardera pas à être plus brulante que jamais.

Les yeux de la petite fille s'agrandisse, ses traits sont ceux de l'étonnement. Etait ce donc bien réel ? Il est réellement capable de faire ce genre de chose ? L'une des plus belle preuve d'irrespect et de violence aux yeux de l'enfant, ça la dégoute et l'attire en même temps, elle a envie d'en rire mais elle est simplement impressionnée, charmée. Alors, elle voit sa petite poupée et ressent un éclair de plaisir qui lui traverse le corps, elle est enchantée, elle jubile, elle aurait presque envie d'applaudir mais se contient tandis qu'un large sourire illumine son visage d'enfant. Encore une fois, elle voit ce poing qui part, elle en ressent l'exquise sensation, l'incroyable odeur de victoire, et son coeur bat plus vite que jamais alors que l'excitation s'empare de tout son corps. Ca se lit dans ses yeux, ça se devine dans ses gestes léger, impatient, excité et pétillants.

Soudain, une voix, cette voix que la joie lui avait presque fait oublier, mais elle la ressent comme une douce caresse et elle lève ses yeux enchantés. Cette voix l'envoute, la charme, elle tend doucement la main pour prendre celle de son jouet, et à nouveau elle sent comme une vague chaleureuse dans son corps, elle le regarde droit dans les yeux, elle le suivra jusqu'au bout de monde, jamais elle ne le laissera partir, elle veut connaître le pouvoir de faire vivre l'inanimé, elle veut continuer à ressentir ce désir. Jamais elle ne le quittera, jamais elle n'acceptera qu'il l'abandonne, même si elle doit tuer, même si elle doit détruire... Même si il doit mourir pour qu'elle puisse le posséder, enfin.